Il m'est impossible de classer mes 10 chansons préférées sur un seul classement, j'écoute des choses beaucoup trop différentes et incomparables. Alors plutôt que de me frustrer à faire un choix trop difficile, j'ai préféré en faire plusieurs :
les chansons déprimeles chansons apaisementles chansons douceurles chansons patateles chansons amour
Et puis je me suis dit aussi que cela ne suffisait pas. Il me fallait parler des albums dont aucune chanson ne sort du lot, simplement parce qu'elles sont toutes formidables :
les albums cotonles albums pierreles albums nitroglycérine
En ce moment, j'ai un petit faible pour la dernière catégorie. Ça donne la pêche le matin en marchant entre le métro, le RER et le bus...
Mon Top 10 chansons déprime
Ces chansons, dans leur musique comme dans leur texte, sont tristes. Et magnifiques, aussi. Attention, à ne pas écouter n'importe quand ni avec n'importe qui.
Hyper-ballad, de Björk, in Post, 1995 (et rien ne vaut la version in Telegram, featuring le Broadsky Quartet)
Je suis venu vous voir, de Mano Solo, in Je sais pas trop, 1997
Statique, de De rien, in Instants fanés, 2003
Voici la mort, de Damien Saez, in God blesse, 2002
Suicidal dream, de Silverchair, in Frogstomp, 1995
Le fardeau, de Les acrobates, in Bicéphale, 2000
L'arme, de Aston Villa, in Astonvilla, 1996
Roads, de Portishead, in Dummy, 1994
Montée là-haut, de Damien Saez, in Jours étranges, 1999
Par apaisement, je veux dire que ces chansons sont à la fois calmes et intenses. Les paroles abordent des sujets divers, et les mélodies et intonations se retiennent en général facilement. Il arrive qu'elles soient moins calmes à la fin qu'au début.
Saint-Petersbourg, de Damien Saez, in God blesse, 2002
Exit music (for a film), de Radiohead, in OK Computer, 1997
Le tunnel d'or, de AaRON, in Artificial animals riding on neverland, 2007
Unsure, de Diving with Andy, in Diving with Andy, 2006
Marbres, de Encre, in Flux, 2004
Jóga, de Björk, in Homogenic, 1997
Plaire, de Enola, in Figurines, 2002
The mess we're in, de Polly Jean Harvey, in Stories from the city, stories from the sea (featuring Thom Yorke), 2000
Des armes, de Noir désir, in Des visages des figures, 2001
Where gravity is dead, de Laura Veirs, in Year of meteors, 2005
Ah, les chansons patate... Qu'elles sont bonnes, ces chansons qui donnent la pêche, souvent par leurs paroles, toujours par leur musique. Bon, je n'ai pas compté les chansons des six ou sept premiers «albums nitroglycérine», puisqu'elles y seraient presque toutes dans les premières places.
Les écorchés, de Noir désir, in Veuillez rendre l'âme (à qui elle appartient) (les nombreuses versions publiques dégagent une force impressionnante), 1989
Traquer la fièvre, massacrer l'ennui, de Expérience, in Hémisphère gauche, 2004
Je taille ma route, de Mano Solo, in Dehors (la version en public in La marche est meilleure), 2000
Aujourd'hui, maintenant, de Expérience, in Aujourd'hui, maintenant.lp, 2001
Bonne nouvelle, de Aston Villa, in Astonvilla (la version en public in Live acoustic est encore une meilleure nouvelle), 1996
Paranoid android, de Radiohead, in OK Computer, 1997
Au paradis, de Dolly, in Tous des stars, 2004
Beautiful day, de Venus, in Vertigone, 2003
Courir, de Thomas Winter et Bogue, in Thomas Winter et Bogue, 2003
Attentat II, de IAM, in Ombre est Lumière Volume 2 (spéciale dédicace ;-) ), 1993
Parfois véritables déclarations comme la fantastique Pop song, parfois parlant d'amours interdites, ces chansons très différentes sont toutes plus belles les unes que les autres, mais toujours moins que la personne dont elles parlent... Allez, vous reprendrez bien un peu de guimauve ?
Pop song, de Venus, in Welcome to the modern dance hall, 1999
No girl so sweet, de Polly Jean Harvey, in Is this desire?, 1998
Rat des villes, sourire des champs, de Les acrobates, in La belle histoire, 2003
Anatomique, de Daran, in Déménagé, 1997
Impossible, de Les acrobates, in La belle histoire, 2003
Je ne t'aime plus, de Manu Chao, in Clandestino, 1998
It's oh so quiet, de Björk, in Post, 1995
Chanson de toile, de Émilie Simon, in Émilie Simon, 2003
C'est pour toi, de Dolly, in p.l.e.i.n. a.i.r, 2002
Ces albums sont en coton, doux, hypnotisants. Ils vous laisseront sur un petit nuage, à moitié comateux. Ils vous envelopperont d'un cocon de satin, et vous y immobiliseront. Il s'agit souvent de musique avec des tendances électroniques, des fois un peu mélancolique. À écouter soit dans le noir et/ou les yeux fermés, à fond dans les écouteurs ; soit en fond sonore en discutant avec des amis.
Flux, de Encre, 2004
Homogenic, de Björk, 1997
Vegetal, de Émilie Simon, 2006
Artificial animals riding on neverland, de AaRON, 2007
Ces albums sont en pierre, durs, rock. Ils sont « rock » dans leur esprit des fois plus que dans leur musique. Le style n'est pas une constante, je me demande même encore comment je peux comparer ces albums entre eux tellement ils sont différents. Peut-être que je veux juste en faire la publicité, parce que ce sont de vrais coups de coeur (une partie des «albums nitroglycérine» pourraient aussi bien se trouver ici). À écouter partout, tout le temps, avec tout le monde.
Attention, danger. Vous aurez été prévenus. Ces albums explosent, dans tous les sens, au moindre choc. À écouter, toujours à fond, chez soi ou pourquoi pas en soirée, dans la rue ou dans le métro. Si possible en chantant à tue-tête (enfin pas trop quand même).
Debbie, de Damien Saez, 2004
La tête en arrière, de Luke, 2004
Strange, de Aston Villa, 2002
Éclat, de Monochrome, 2006
La marche, de Mano Solo, 2002
Set yourself on fire, de Stars, 2004
One trip one noise, de Noir désir, 1998
Noisy pipes lovely noises, de Sin, 1998
Rage against the machine, de Rage against the machine, 1992
J'ai du mal à dire de suite si j'aime ou non quelque chose, et à classer une chanson parmi d'autres chansons que je connais déjà par coeur. Alors voilà la liste des derniers albums que j'ai achetés, et que je n'ai pas forcément intégré aux classements :
In the garden, de Mano Solo, 2007
Saltbreakers, de Laura Veirs, 2007
Le petit peuple du bitume, de Daran, 2007. J'ai l'impression que c'est son meilleur album, et qu'il dépasse pas mal de ceux cités dans les «albums pierre»
Artificial animals riding on neverland, de AaRON, 2007. Bon, ok, je le trouve simplement génial.
J'utilise sur cette page l'excellent lecteur de Neolao, utilisant la technologie Flash. Cela permet de vous faire écouter ces MP3 sans que vous ayez besoin de les télécharger en totalité. Ce lecteur est très pratique, très configurable, et je ne peux que vous le conseiller si vous en avez besoin pour votre site.
Les MP3 diffusés sont volontairement en faible qualité (mais pas trop quand même - 80kbps). Rien ne vaut la qualité CD hein, je fais cela uniquement pour vous faire (re)découvrir ces artistes talentueux, aucunement pour inciter quiconque au piratage.